la petite pause de midi s'impose après ces premières visites... C'est donc à une table du restaurant-snack que nous nous installons. Délicieux falafels, beurek (feuilletés légers garnis de fromage et de menthe fraîche), hoummous, crudités et petits pains plats... (+ quelques frites que nous laisserons au bord de l'assiette) le tout accompagné d'une bière locale.
Un régal avant de partir vers de nouvelles découvertes
le palais incendié (burnt palace)
Plusieurs mosaïques ont été découvertes sur le sol au début du XXè siècle dans cet imposant palais situé au bord d'une voie romaine du VIIè siècle.
Dans les différentes salles, on peut voir - plus ou moins bien conservées - des pavements de mosaïques représentant des scènes pastorales, un lion mettant à mort un taureau, les quatre saisons.
Et dans une salle rénovée, des mosaïcistes perpétuent la tradition...
le parc archéologique
Ce parc propose un véritable festival de mosaïques dont certaines sont fort bien conservées.
Il abrite également, dans une belle bâtisse moderne, une école de restauration de mosaïques.
l'église Saint Georges
Elle renferme une exceptionnelle mosaïque de l'époque byzantine représentant la carte de la Palestine. C’est la plus vieille représentation cartographique qui nous soit parvenue de la terre sainte. Elle date de la fin du VI è siècle.
À l'origine, la mosaïque mesurait 21 m sur 7 et se composait de plus de deux millions de tesserae. La taille actuelle est de 16 m sur 5. La carte de Madaba est la première mosaïque géographique de l'histoire del'art. Elle a été d'une grande importance pour l'identification des lieux bibliques et la vérification de leur existence. En 1967, des fouilles archéologiques ont mis au jour l'église Nea et le cardo maximus12 dans le quartier juif de Jérusalem à l'endroit où les représentait la carte de Madaba.
Madaba est une petite ville surprenante et riche de la culture de tous ceux qui l'ont habitée et en ont fait une mosaïque de peuples et de religions. Mosaïques que l'on retrouve aujourd'hui partout dans la ville.
A la fin du XIXème siècle, de nombreuses familles catholiques de Madaba ont construit leur maison sur d'anciennes ruines et c'est pourquoi "on" met à jour aujourd'hui encore d'anciens pavements de mosaïque.
Quant à ses habitants (je pense que ce doit être un peu pareil dans toute la Jordanie) ils sont vraiment aimables, souriants, serviables, contents de discuter un peu avec les quelques touristes et absolument pas insistants lorsqu'ils ont quelque chose à vendre.
L'hôtel dans lequel nous avons atterri est propre et confortable. Nous nous y sentons bien et le chant du muezzin au petit matin est suffisamment harmonieux pour que nous puissions nous rendormir après avoir été réveillées en douceur.
et demain : direction de la route du désert et de ses châteaux