La prison pour femmes de Chiang Mai est vraiment un endroit très particulier. Je vous en avais déjà parlé l'année dernière, mais j'y ai fait d'autres découvertes.
Juste en face de la prison, de l'autre côté de la rue, il existe un restaurant et un salon de massage dans lesquels les prisonnières travaillent sous la surveillance de gardiennes, de 9 heures du matin à quatorze heures. Ce sont des condamnées en fin de peine, aimables et souriantes, que nous n'avons cependant pas le droit de prendre en photo.
La cuisine y est délicieuse mais je n'ai pas encore testé les massages.
Après le repas, nous avons décidé de faire le tour de la prison. Le mur qui donne sur la rue est intact, mais nous avons constaté que les 3 autres murs sont entièrement recouverts de dessins qui, de toute évidence, n'ont pas été réalisés à la sauvette.
Cette année, que ce soit à Penang, à Kual Lumpur ou à Chiang Mai, il m'a semblé que le rapport que les (ou certains peut-être) pays d'Asie ont avec le street art est très différent de celui qui existe chez nous. Il semble en effet bénéficier d'une promotion bienveillante.
Cela dit, comme vous pourrez le voir, les oeuvres réalisées sur les murs de la prison ne reflètent pas vraiment la joie de vivre...