9 juillet 2009
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Au cours des siècles, confucianisme, taoisme et bouddhisme se sont mêlés avec les croyances populaires pour former le Tam Giao, ou Triple Religion.
Le confucianisme qui est plus une morale politique qu'une religion attribue à chacun sa place, ses droits et ses devoirs, aussi bien au sein de la famille que dans la société.
Il reconnaît une grande importance à l'éducation et la connaissance n'est pas réservée à ceux qui sont bien nés mais à ceux qui la méritent et font preuve de détermination.
Les concours mandarinaux qui étaient accessibles à tous (sauf aux femmes et aux comédiens) demandaient une connaissance parfaite des Cinq Classiques de Confucius ainsi que du bouddhisme et du taoïsme.
Le taoïsme comprend deux principes complémentaires : le yin (principe mâle, actif, céleste, lumineux) et le yang (principe féminin passif, terrestre, obscur) et il étudie la relativité de toute expérience.
Il est pratiqué à deux niveaux. Le niveau des lettrés qui s'applique à une méditation sur les forces en présence dans l'univers et le niveau populaire qui est une religion emplie de divinités et de génies.
Le bouddhisme du Vietnam est le Mahayana, ou Grand Véhicule. Contrairement au Hinayana, ou Petit Véhicule, il reconnaît l'existence de bouddhas et boddhittsavas, ces personnages qui renoncent au nirvana et se réincarnent parmi les hommes pour les aider à se délivrer de la souffrance.
Le culte des ancêtres est millénaire et il implique que les ancêtres continuent à vivre parmi leurs descendants (cette pratique est appuyée par le confucianisme qui prône la piété filiale).
Dans chaque maison, des tablettes symbolisant les ancêtres sont présentes sur l'autel et leur culte est assuré par le descendant aîné de la famille. Ils sont vénérés par des offrandes de nourriture, d'encens, des simulacres de billets et d'objets en papier à chacun des anniversaires de leur mort.
les lieux de culte
Il existe un peu partout des lieux de culte dans lesquels les fidèles viennent se recueillir.
La pagode (chua), présente dans chaque village, sur un terrain sacré et à l'abri des inondations, est plus spécifiquement réservée au culte du Bouddha. Avec des colonnes et des charpentes souvent en bois de fer (lim), sa construction est orientée soit vers le Sud (symbole de l'Esprit) soit vers l'Ouest (symbole de la Tranquillité).
Après en avoir franchi le portail d'entrée, les fidèles se rendent dans les salles de la pagode et déposent leurs offrandes devant les statues des Bouddhas des Trois Mondes : le passé, le présent et l'avenir, avant de se recueillir devant le Bouddha Amida, entouré de ses deux boddhisttavas
On vénère dans la pagode toutes les divinités bouddhistes et taoïstes et il n'est pas pensable de se rendre dans une pagode sans y brûler de l'encens mais chacun va et vient, se recueille, discute avec les moines, boit du thé...
Pour illustrer le dicton vietnamien qui affirme "la terre du roi, la pagode du village, le paysage de Bouddha", le jardin accueille des arbres comme le figuier (symbole de bonté), le frangipanier (transmetteur d'énergie cosmique), le kapokier (lien entre la terre et le ciel), les lotus (symbole du nirvana)...
Le Temple (den ou Mieu) est plutôt consacré au culte des héros mais il offre la même sérénité que les pagodes avec ses jardins, ses points d'eau...
La maison communale (dinh) est souvent dédiée à un esprit du village ou à un être exceptionnel. C'est à la fois un lieu de culte et de rencontres. On y célèbre tous les événements importants du village.
Le lieu de l'édification est soigneusement choisi, toujours orienté vers une rivière ou un fleuve pour conjurer la malédiction du village.
Le confucianisme qui est plus une morale politique qu'une religion attribue à chacun sa place, ses droits et ses devoirs, aussi bien au sein de la famille que dans la société.
Il reconnaît une grande importance à l'éducation et la connaissance n'est pas réservée à ceux qui sont bien nés mais à ceux qui la méritent et font preuve de détermination.
Les concours mandarinaux qui étaient accessibles à tous (sauf aux femmes et aux comédiens) demandaient une connaissance parfaite des Cinq Classiques de Confucius ainsi que du bouddhisme et du taoïsme.
Le taoïsme comprend deux principes complémentaires : le yin (principe mâle, actif, céleste, lumineux) et le yang (principe féminin passif, terrestre, obscur) et il étudie la relativité de toute expérience.
Il est pratiqué à deux niveaux. Le niveau des lettrés qui s'applique à une méditation sur les forces en présence dans l'univers et le niveau populaire qui est une religion emplie de divinités et de génies.
Le bouddhisme du Vietnam est le Mahayana, ou Grand Véhicule. Contrairement au Hinayana, ou Petit Véhicule, il reconnaît l'existence de bouddhas et boddhittsavas, ces personnages qui renoncent au nirvana et se réincarnent parmi les hommes pour les aider à se délivrer de la souffrance.
Le culte des ancêtres est millénaire et il implique que les ancêtres continuent à vivre parmi leurs descendants (cette pratique est appuyée par le confucianisme qui prône la piété filiale).
Dans chaque maison, des tablettes symbolisant les ancêtres sont présentes sur l'autel et leur culte est assuré par le descendant aîné de la famille. Ils sont vénérés par des offrandes de nourriture, d'encens, des simulacres de billets et d'objets en papier à chacun des anniversaires de leur mort.
les lieux de culte
Il existe un peu partout des lieux de culte dans lesquels les fidèles viennent se recueillir.
La pagode (chua), présente dans chaque village, sur un terrain sacré et à l'abri des inondations, est plus spécifiquement réservée au culte du Bouddha. Avec des colonnes et des charpentes souvent en bois de fer (lim), sa construction est orientée soit vers le Sud (symbole de l'Esprit) soit vers l'Ouest (symbole de la Tranquillité).
Après en avoir franchi le portail d'entrée, les fidèles se rendent dans les salles de la pagode et déposent leurs offrandes devant les statues des Bouddhas des Trois Mondes : le passé, le présent et l'avenir, avant de se recueillir devant le Bouddha Amida, entouré de ses deux boddhisttavas
On vénère dans la pagode toutes les divinités bouddhistes et taoïstes et il n'est pas pensable de se rendre dans une pagode sans y brûler de l'encens mais chacun va et vient, se recueille, discute avec les moines, boit du thé...
Pour illustrer le dicton vietnamien qui affirme "la terre du roi, la pagode du village, le paysage de Bouddha", le jardin accueille des arbres comme le figuier (symbole de bonté), le frangipanier (transmetteur d'énergie cosmique), le kapokier (lien entre la terre et le ciel), les lotus (symbole du nirvana)...
Le Temple (den ou Mieu) est plutôt consacré au culte des héros mais il offre la même sérénité que les pagodes avec ses jardins, ses points d'eau...
La maison communale (dinh) est souvent dédiée à un esprit du village ou à un être exceptionnel. C'est à la fois un lieu de culte et de rencontres. On y célèbre tous les événements importants du village.
Le lieu de l'édification est soigneusement choisi, toujours orienté vers une rivière ou un fleuve pour conjurer la malédiction du village.